Physiologie de l'exercice et performance en cyclisme : comprendre, mesurer et adapter
- waspperformance
- il y a 4 jours
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Physiologie de l'exercice et performance en cyclisme : comprendre, mesurer, adapter
Préparation physique cyclisme – suivi individualisé basé sur la physiologie
Dans le cyclisme moderne, la performance ne repose plus uniquement sur l’entraînement en volume ou la répétition des séances intenses.
Ce qui fait réellement progresser un cycliste, c’est sa capacité d’adaptation physiologique.
La physiologie de l'exercice permet de comprendre comment le corps répond aux charges d'entraînement pour ajuster, personnaliser et optimiser la progression.
En tant qu'entraîneur et préparateur physique indépendant, évoluant moi-même sur des courses UCI 2.2, j’utilise la physiologie comme base de mes décisions d'entraînement.
1. La physiologie de l'exercice : un outil de compréhension de la performance
La physiologie de l’exercice étudie comment le corps réagit à l’effort.
En cyclisme, cela concerne trois piliers majeurs :
1. La puissance aérobie (VO₂max, seuils ventilatoires),
2. L’économie de pédalage (efficience énergétique),
3. La tolérance à la fatigue (neuromusculaire et centrale).
La performance n’est donc pas une question de watts bruts, mais de réponses physiologiques face à la charge.
> Un athlète ne progresse pas parce qu’il s’entraîne beaucoup, mais parce qu’il s’adapte efficacement.
2. Les déterminants physiologiques de la performance cycliste
🔬 VO₂max : la cylindrée du moteur
Définit la capacité maximale d’utilisation de l’oxygène.
Elle fixe le “plafond” physiologique.
🔬 Puissance critique (Critical Power / CP)
Déterminant majeur du cyclisme moderne (Jones et al., 2019).
Elle représente la puissance la plus élevée que l’athlète peut maintenir durablement sans dériver.
🔬 Capacité anaérobie (W’)
Réservoir d’effort maximal disponible lors d’attaques, relances, bosses courtes.
> CP = ce que tu peux soutenir longtemps
W′ = ce que tu peux dépenser pour faire la différence
Ces deux paramètres sont la base de mes programmations d’intensité.
3. Mesurer la charge : l'erreur n°1 des cyclistes (et comment l’éviter)
❌ Beaucoup mesurent uniquement les watts.
✅ Les meilleurs analysent la réponse du corps à ces watts.
Dans mon suivi, j’utilise systématiquement 5 indicateurs :
Type de mesure Indicateur Utilité
Charge externe Puissance (NP, CP, W’, TSS) ,Ce que tu fais
Charge interne Fréquence cardiaque , Comment ton corps réagit
Système nerveux HRV (variabilité de la FC), Fatigue / récupération
Métabolique Lactate, Zones de travail précises
Subjectif RPE (ressenti) Alignement effort / perception
> Si la puissance monte mais que la HRV baisse et que le RPE explose, la progression n’est pas durable.
4. La fatigue : un processus global, pas seulement musculaire
La recherche actuelle (Noakes, Marcora) montre que la fatigue est :
neuromusculaire (baisse du recrutement moteur),
métabolique (glycogène, lactate),
centrale (le cerveau limite l’effort pour se protéger).
Un cycliste peut avoir les watts, mais ne pas pouvoir les exprimer.
Mon rôle : détecter les signaux faibles de fatigue avant qu’elle ne devienne un frein à l’entraînement.
5. Individualisation : la clé du progrès durable
Deux cyclistes avec le même VO₂max peuvent avoir des adaptations très différentes.
C’est pourquoi mes suivis sont entièrement individualisés :
analyse croisée puissance + HRV + ressenti,
ajustement hebdomadaire ou quotidien des séances,
planification basée sur objectifs, contexte, contraintes personnelles.
> Aucun plan générique ne peut remplacer l’analyse individuelle de la réponse physiologique.
6. Exemple d’une semaine structurée (prépa UCI 2.2)
Jour Séance Objectif physiologique
Lundi Repos actif + HRV Récupération système nerveux
Mardi 5x6’ à 90–95% de CP Stimulation VO₂max
Mercredi Endurance fondamentale (3h) Économie de pédalage
Jeudi Force / vélocité en côte Recrutement neuromusculaire
Vendredi Repos Supercompensation
Samedi Simulation course + sprints Tolérance lactate / tactique
Dimanche Sortie longue (4–5h) Base aérobie
7. Conclusion : la science au service de l'humain
La physiologie n’est pas une collection de chiffres.
C’est un langage qui permet de comprendre l’athlète.
> Mon objectif n’est pas de faire produire plus de watts,
mais de faire produire des watts qui servent la performance en course, et de façon durable.
Si tu veux :
✅ arrêter de t’entraîner au hasard,
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